L’endoscopie programmée ou en urgence : le coeur de métier des hépato-gastroentérologues

L’endoscopie programmée ou en urgence : le coeur de métier des hépato-gastroentérologue

Les 93% des HGE qui pratiquent l’endoscopie ont réalisé 1,4 millions de gastroscopies et 1,4 millions de coloscopies dont 40% thérapeutiques, essentiellement des polypectomies. Ces coloscopies ont un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers colorectaux, 2ème cause de cancer tous sexes confondus. L’endoscopie d’urgence est également un enjeu majeur, la pathologie digestive représentant le 1er motif de passage aux urgences avec souvent la nécessité d’un geste endoscopique. Les hémorragies digestives sont la 1e urgence digestive. Leur nombre est l’ordre de 7000 cas par an avec une mortalité proche de 10% proche de celle de l’infarctus du myocarde. L’endoscopie interventionnelle du tube digestif ou bilio-pancréatique a vu son champ d’activité croitre considérablement se substituant bien souvent à des actes chirurgicaux plus invasifs et souvent source de morbidité voir de mortalité.

Il est donc essentiel, compte tenu de la démographie médicale et de la désertification de certains départements, de maintenir un niveau acceptable d’accès aux soins sur tout le territoire pour répondre aux besoins de la population et aux exigences de santé publique (campagne de dépistage du CCR). Répondre à ces besoins va de pair avec une exigence de qualité. La formation à l’endoscopie est un enjeu majeur, dans lequel la discipline s’investit massivement à tous les niveaux : formation initiale (internes), formation continue (FMC, DPC, démarches d’accréditation en équipe), élaboration de référentiels (Sociétés Savantes et CNP) et innovation. Seules les formations proposées en hépato-gastroentérologie permettent de répondre de manière appropriée à cette exigence de qualité. 

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